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Julianne Lagadec de la Mission interministérielle pour l'apprentissage

Dernière mise à jour : 7 juil. 2023


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A la rencontre de Julianne Lagadec !


Ce mois-ci, nous avons eu la chance d'interviewé Julianne Lagadec, responsable des relations publiques à la Mission interministérielle pour l’apprentissage et les trajectoires professionnelles. Elle nous a fait part de son expérience, décrit la fonction de la MIA ainsi que ses objectifs. Elle nous a également expliqué en quoi les CFA ont-ils intérêts à prendre contact avec elle ! Et pour ceux qui attendent un scoop sur Sirus, on vous laisse lire jusqu'à la fin.


 

Dans le cadre de nos articles mensuels mettant en avant des acteurs œuvrant dans le domaine de l'apprentissage, nous sélectionnons soigneusement les organisations et outils que nous présentons. Nous privilégions ceux qui partagent nos valeurs et dont nous pensons qu'ils peuvent contribuer au développement d'un apprentissage de qualité au service des apprentis, dans tous les secteurs et à tous les niveaux.

Nous n’acceptons aucune proposition ou demande impliquant quelque rétrocommission. En cas de partenariat, nous le mentionnerons clairement dans l'article pour assurer la transparence.

Nous croyons fermement que la confiance et la transparence sont essentielles dans notre domaine d'activité, et nous nous engageons à respecter ces valeurs dans chacun de nos articles.

 


Quel est le rôle de la MIA ?

La mission interministérielle pour l’apprentissage a pour objectif de développer des services numériques qui facilitent les entrées en apprentissage.

  • C’est une mission interministérielle : son objet est situé au croisement des compétences des ministères du Travail, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Transformation et de la Fonction publiques. Elle travaille autour des besoins et sur l’impulsion de chacun de ces ministères.

  • C’est une mission au service de ses utilisateurs : chaque initiative prise vient répondre à un problème concret observé du point de vue des parties prenantes : jeunes, CFA, employeurs, institutions publiques…. Chaque évolution engagée est l’objet d’une concertation et de tests continus, pour vérifier que la solution expérimentée satisfait bien les besoins caractérisés durant la phase d’investigation.

  • C’est une mission visant l’amélioration continue de ses solutions : à partir d’une première version d’un service, des améliorations et de nouvelles fonctionnalités sont développées petit à petit, en fonction des retours utilisateurs.

  • C’est une mission temporaire : une fois les services construits, ils sont transférés aux administrations compétentes pour les gérer (ex : la plateforme de dématérialisation des contrats d’apprentissage pour les employeurs publics à la DGEFP).

Elle porte actuellement :


  • La bonne alternance, qui :

    • Pour les jeunes, offre la possibilité de chercher simultanément un emploi et une formation et d’entrer en contact avec les CFA et les entreprises qui recrutent des alternants ;

    • Pour les entreprises, facilite le sourcing et le recrutement de jeunes alternants ;

    • Pour les CFA, met en visibilité leur offre de formation et d’accompagnement des candidats ainsi que de leurs partenariats avec des entreprises.

  • Le tableau de bord de l'apprentissage, qui met à disposition des acteurs de cette voie d'orientation des données clés en temps réel sur les effectifs. Il se développe autour de 3 objectifs :

    • Permettre de piloter au mieux la politique de l’apprentissage nationalement et localement ;

    • Simplifier la délivrance et l’accès à la donnée, à des fins de communication ou de réponse à enquêtes ;

    • Accompagner les jeunes en difficulté pendant leur parcours.




De combien de personnes la MIA est composée ?

La mission est composée d’une vingtaine de membres :

  • Des experts du numérique (développeurs, UX/UI designers) pour développer des services de qualité sur le plan technique, utiles et simples,

  • Des spécialistes “métiers”, avec une connaissance approfondie du cadre d’intervention de l’Etat, des politiques publiques et du système de données de l’apprentissage.


Quels sont les objectifs de la MIA pour 2023 ?

À Anne Becquet, la nouvelle directrice de la mission, est confié le soin de :

  • Poursuivre les développements de La bonne alternance avec pour objectif de conforter la rapidité et l'efficacité de la mise en relation rapide entre candidats, CFA et entreprises ;

  • Positionner le tableau de bord de l'apprentissage comme un véritable outil au service du pilotage de la politique publique dans les territoires et pour accompagner les jeunes en situation de décrochage.




Les OPCO s’organisent également entre eux, quelle est l’articulation avec la MIA ?

Notre objectif est de créer un patrimoine commun numérique : les services sont disponibles en marque blanche ; leur code est ouvert ; ce qui facilite leur réemploi par tous les partenaires intéressés, au sein et au-delà de la sphère publique. Les OPCO font partie de nos partenaires principaux. Beaucoup de fonctionnalités de La bonne alternance sont développées grâce et avec eux, par exemple le service de dépôt d’offres simplifiées.




Quel rapport avec les groupes de CFA comme la FNADIR, l’ANASUP ou encore Walt ?

Tout comme les OPCO, les principaux réseaux de CFA sont associés à la construction de nos services. Nous travaillons particulièrement avec eux ces dernières semaines à l’évolution du tableau de bord de l’apprentissage. Leurs remontées nous sont précieuses pour comprendre comment orienter le service pour aider également leurs enjeux. Ainsi, deux nouvelles fonctionnalités seront proposées en début d’année aux CFA : la possibilité pour ceux qui ne disposent pas d’un ERP de téléverser très simplement leurs données dans le tableau de bord et une nouveauté très attendue, un prototype pour extraire et traiter au bon format les données nécessaires à l’enquête SIFA. Dans un même temps, nous construisons avec eux leur accès privilégié à l’outil pour qu’ils disposent de données consolidées sur leur réseau tant au plan local qu’au global, qui pourraient servir leur pilotage et leur animation.




Les CFA ont-ils intérêts à prendre contact avec vous ? Et si oui, comment doivent-ils le faire ?

Ce sont principalement les acteurs territoriaux ou nos partenaires nationaux qui vont communiquer directement auprès des CFA sur nos services. Nos équipes se tiennent à leur disposition lorsqu’ils rencontrent des problèmes d’utilisation :

  • Pour les services de La bonne alternance qui leurs sont destinés, c’est à dire le service de mise en relation avec les candidats ou le dépôt d’offres pour le compte d’entreprises partenaires, ils peuvent contacter labonnealternance@apprentissage.beta.gouv.fr

  • En cas de problème de branchement au tableau de bord de l’apprentissage ou d’écart de données constatés, il faut écrire à tableau-de-bord@apprentissage.beta.gouv.fr




Un mot sur Sirus ? On attend cet outil autant qu’on le redoute…


Nous en donnerons des nouvelles début 2023... 😉

Allez, sans rancune, si vous voulez en savoir plus sur la MIA :




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